viernes, 27 de octubre de 2017

LE FESTIVAL DU FILM POLITIQUE, UNE PREMIÈRE NATIONALE À PORTO-VECCHIO

Rédigé par Pierre BERETTI

Porto-Vecchio accueillera la première édition du festival du film politique du 26 au 29 octobre. Une compétition de qualité sera proposée à un jury tout aussi éminent et à la presse ainsi qu’une rétrospective minutieusement sélectionnée par Karl Zéro destinée au public qui peut voter dès aujourd’hui sur internet. De nombreuses surprises sont au rendez vous comme le concert d’I Mantini qui viendra ponctuer l’évènement.
C’est une première nationale. Le premier festival du film politique est né en Corse. Aux manettes, deux couples co-fondateurs, d’une part Karl Zéro et Daisy D’Errata, d’autre part Jérôme Paoli et Anne-Catherine Mendez. De nombreux partenaires privés ont contribué à l’organisation de cette manifestation mais aussi, bien évidemment, le secteur public avec le Département de la Corse-du-Sud, la CTC et la mairie de Porto-Vecchio. Le maire Georges Mela n’est pas peu fier d’accueillir l’évènement.


« Si nous faisons l’annonce du festival à Ajaccio, c’est pour exprimer de manière symbolique la dimension régionale de celui-ci. A l’origine de ce projet, il y a eu une simple discussion entre amis lors d’un dîner. Je suis heureux que Porto-Vecchio ouvre la voie d’un festival que nous espérons pérenne. Le lieu s’y prête merveilleusement bien avec notre cinémathèque régionale. Cette dernière porte le nom de Jean-Paul de Rocca Serra qui a marqué 50 ans de politique sur notre île. On pense également à Jean-Pierre Mattei, cinéphile et ancien élu municipal. Porto-Vecchio est donc une ville qui est un carrefour idéal entre la politique et le cinéma. Nous recevrons de nombreuses personnalités dans le jury de toutes sensibilités. Malgré l’échéance territoriale qui approche, ce festival veut s’inscrire dans une pluralité politique et aller au delà des clivages partisans ».



« Un festival du film politique, apolitique ! »
Une première nationale voire internationale donc pour un festival du film politique en Corse. Le chef d’orchestre local Jérôme Paoli a travaillé de nombreuses années avec Karl Zéro qu’on ne présente plus. Si on pouvait penser que ce festival est né en Corse en raison de l’origine de son co-fondateur, il n’en est rien. « La Corse est une région au sein de laquelle la politique a une importance quotidienne qu’on ne retrouve pas ailleurs, souligne Jérôme Paoli. On parle aisément de ce sujet sérieusement ou plus simplement au hasard des rencontres. Les autres régions sont moins empreintes de cet intérêt. Par ailleurs, évidemment nous avions l’ambition de donner un écho international à ce festival. C’est une belle vitrine pour notre île et nous espérons que les années à venir accueilleront à la fois des politiciens mais aussi des acteurs et réalisateurs de renom. C’est un travail de long haleine mais nous nourrissons l’espoir de donner à ce festival du film politique la même dimension que le festival de Cannes. Pour autant, nous avons sélectionné un jury dans lequel aucune mouvance politique n’est privilégiée. C’est un festival du film politique, apolitique ! »
 
La compétition ou la loi du plus fin contre la loi du plus fort
La présidente d’honneur du jury est d’origine corse et Secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes. En effet, Marlène Schiappa incarnera la parité et aura la charge de conduire les débats autour de la compétition. Le festival du film politique présentera six films en compétition : « Entre deux rives » de Kim-Ki duk, « Le jeune Karl Marx » de Raoul Peck, « Après la guerre » d’Annarita Zambrano, « Chez nous » de Lucas Belvaux, « Made in France » de Nicolas Boukhrief et « Le Caire » de Tarik Saleth. Ces films ont été minutieusement sélectionnés sous la houlette de Daisy d’Errata, compagne et collaboratrice de Karl Zéro.
 
« Il y a un fil conducteur dans le choix des films en compétition. Il s’agit de personnages qui se retrouvent à un moment donné dans l’impossibilité de répondre à quelque chose qui est plus fort qu’eux. Jean-Benjamin de Laborde disait qu’en politique il y a la loi du plus fort et celle du plus fin. Nos films en compétition mettent en regard ces deux forces qui s’opposent et cette lutte du personnage (le plus fin) face au pouvoir qui le dépasse ». ………………….
 

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